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philophoto

25 novembre 2010

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25 novembre 2010

la lune cendrée

courbe délicate et dense

déclinant le merveilleux

elle allume en l'esprit le songe

et fait danser les étoiles au firmament

mélancolie de humains

elle nous aspire vers l'au-delà

là où tout est paix de l'âme 

et où commence les rêves

bleue ambrée ou rousse

elle nous appelle d'un regard

personne n'oublie qu'elle existe

car elle dépose ses cendres

sur nos coeurs

25 novembre 2010

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25 novembre 2010

l'idée faussée

comme l'on emploie un mot

à vaille que dire 

s'insère le doute sombre

qui fait ombrage

alors tout se perd

et l'on conçoit mal comment

revenir à l'innocence

quand le cupide a dit

le vulgaire a proclamé

et l'on se suicide condamné

par un silence profond

à la mort des damnés

9 juin 2010

Vrai nom : Pablo Ruiz PicassoNationalité :


 


Vrai nom : Pablo Ruiz Picasso
Nationalité : espagnole
Naissance : 28 October 1881 à Malaga 
Mort le : 08 April 1973

Métiers : PeintreSculpteurGraveur
'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant.  
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8 juin 2010

Vrai nom : Sami RosenstockNationalité :

Tristan Tzara Vrai nom : Sami Rosenstock
Nationalité : Roumaine
Naissance : 16 April 1896 à Moinesti 
Mort le : 25 December 1963

Métiers : écrivainPoète

ada ne signifie rien. -... Je suis contre tous les systèmes, le plus acceptable des systèmes est celui de n'en avoir par principe aucun… (Manifeste Dada)  

8 juin 2010

Nationalité : RoumaineNaissance : 19 February

Constantin Brancusi Nationalité : Roumaine
Naissance : 19 February 1876 à Targu Jiu (Roumanie) 
Mort le : 16 March 1957

Métier : Sculpteur

eux qui appellent mon travail abstrait sont des imbéciles. Ce qu’ils appellent abstrait est en réalité du pur réalisme, celui qui n’est pas représenté par la forme extérieure, mais par l’idée, l’essence de l’œuvre. Ajouter une citation de Constantin Brancusi - 

8 juin 2010

Dans la beauté de l’incommensurable Gît une

Dans la beauté de l’incommensurable

Gît une colombe dorée caressant de ses plumes

La merveille d’un arc en ciel

Dédiant ses chants à l’intime oraison

Qui ouvre les toits du ciel

Et les dieux impassibles grimacent

Parlant entre eux de l’oiseau rebelle

Qui vole sur terre pour ouvrir à la paix

Ces humains miséreux qui ne pensent pas mal

Attendant un signe ou peut être une étoile

Venant leur prodiguer le dire d’un jour

Qu’il ne faut pas maudire la vie

Car l’amour est son essence belle

Et donne joie et bonheur

A ceux qui savent de rien se contenter

Si ce n’est à la naissance du printemps

D’une fleur bleutée telle un saphir

Graine de fidélité à qui sait l’accueillir

Alors celui-là aura pour lui l’or en foison

C’est dire l’ineffable du vivant revenir

 

 

L’unité est le désirable inattendu

Dans la furie des cendres de l’union

Se retrouvent corps et âmes

Par delà le reste de l’incorporation

Et c’est là que se donne l’idée

Que par amour l’on conçoit parfois le pire

Qui par un adieu veut dire l’encore

Comme si un ange passait de ses ailes

Au dessus de ses hommes qui essaient

De pouvoir au bien en oubliant le mal

Mais la dissociation est le juste

Pour laisser vaquer au vide la raison

Qui fait que deux corps ne feront jamais un

Car leur esprit occupé par la parole

Ne connaît pas le sens du vent mauvais

Qui sépare les amants quand le temps passe

N’était d’un recommencement historique

 

 

Dans l’immensité de l’espace

Se trouvent les origines du monde

Dont l’éclat en pensée est mystère

Cependant la danse des étoiles nous révèle

Que par delà les confins de l‘univers

Une chose nous rapproche des débuts

C’est l’esprit en son tourment

Quand il se découvre capable

De voir en une rose éteinte

Les couleurs de mercure

Alors l’on comprend aisément

Que toutes choses sur terre

Reflètent l’équivalent d’un temps

Où l’idée d’éternité par hasard

Glissait son chemin en le cœur

 

 

Dans le glissement du collapse

L’on retrouve l’embryon et sa croix

Celle qui de tout temps gisait inconnue

Au bras du damné condamné et moribond

Alors sur cette terre inconnue de cieux

Où cupidon joue de la harpe pour les dieux

L’orage éclate de sa fougue impie

Car ni le ciel ni la terre ne savent dirent

Leur peine face à l’incurie de hommes

Qui contemplent une rose pour le beau

Mais ne croient pas que l’amour est don

Et c’est pour se livrer des guerres qu’ils vivent

Voulant dominer le monde sans le comprendre

Mais celui-ci à son mystère qui s’inscrit en saisons

C’est à celui qui saura ouvrir son cœur au néant

Que milles trésors accompagneront

Tel une icône sans visage la nature retrouvera ses droits

Et alors l’homme d’esprit aura saisi

Que la paix est une question sans réponse

Tant que la musique ne sera pas l’ultime fin

 

 

Sur les montagnes endeuillées tombent les étoiles

Ce sont des astres des confins meurtriers

Qui jadis voyaient les dieux belliqueux

Marcher de planète en planète

Et que les hommes adoraient

Car ils leur expliquaient la nature de leur humanité

Celle-ci est double connaissant le bien et le mal

Et depuis que la mauvaise conscience

Ronge le sang de ces humains glacés

Ils ne savent plus pourquoi les forces de la terre

Succombent encore aux dieux quand vient le temps

Celui des tempêtes et des cyclones

Car la terre est la reine paradisiaque

Dont il faut savoir se méfier

Elle n’aime qu’on lui prenne sans donner en retour

Alors c’est à genoux qu’il faut l’aimer

Pour qu’éclatent les merveilles en sa beauté

 

Sur la lune blanche dansent des insectes

Qui se délectent de la rosée du soleil

Ils regardent le lever de terre

Et se demandent si pour combien de temps encore

Ces fourmis qui y habitent seront lunatiques

Comme s’il fallait toujours trouver ailleurs

Ce qui brille là bas c’est l’histoire de la conquête

De ces guerriers dont la soif inassouvie

Brûle les territoires inconnus de la hargne dantesque

Ayant fait du paradis un enfer

Où pour mourir il faut prier l’incontestable vie

Pour qu’elle demeure en retour

Sans peine et sans reproche

Mais la vie sait bien que la mort est une naissance

Car le souffle qui l’anime

Vient du fond des âges et est infini

C’est pourquoi par delà les différences

Reste toujours une fourmi qui sourit

 

 

La désespérance humaine se lit dans les cœurs

Comme un abîme sans fond

Qu’une larme transforme en auréole

Car si la tristesse est vague de l’âme

D’avoir perdu l’amant d’un jour

Celui qui disait que la pénitence était un dû

Car aimer incombe aux forts

Ceux qui savent perdre pour le meilleur

Et si deux ne font pas toujours une paire

C’est que les corps n’ont jamais de rapport

Parce que les mots les dissocient

Par incantation pourtant

L’on peut dire le mot adieu

C’est le seul qui ne nuise pas à l’amour

Parce que de lui naissent les fleurs

 

 

Dans le clair obscur de l’univers

Dansent des constellations

Elles font entre elles le printemps des colombes

Et si leur union donne naissance au système

C’est que partout à la ronde elles font l’amour

Pour répéter sans cesse que nulle part ailleurs

Qu’aux alentours de la voix lactée les galaxies

Qui balancent entre vie et mort il y a la vie

C’est une danse qui dure depuis des milliards d’années

Et si dieu existait nul n’aurait besoin de lui

Car ce qui fait et défait les temps

Ce n’est pas une puissance ou une force

 

C’est la présence incontestée de ce qui devient

Lui même étant bien inutile à l’être en devenir

 

 

L’impuissance de l’homme face à sa nature

Lui donne le droit de prier les dieux

Mais eux insensibles font ce que bon vouloir

Alors il reste à dessiner une terre belle

Où les fleurs seraient reines et la lune belle

C’est alors que dans les tréfonds de l’âme

L’on découvrirait la plénitude

Une béatitude sans objet de raison

Et où l’amour serait maître

Là dans le septième ciel l’on pourrait croire

Que la vie est faite pour comprendre

Que le silence est tout

 

 

Incantatoire la chute des basses dessine

Une ellipse divine comme oraison des ténèbres

C’est la volte des cieux qu’on devine

Là dans les myriades lisses des étoiles mortes

Qui font trou noir et impliquent la fin du monde

Au début si le verbe n’était pas en raison

L’on aurait deviné derrière ses synapses

La lueur mortelle d’un regard intense

Lisant au fond des cœurs l’immense richesse de l’homme

Qui pense la vie comme en transe

Objet de délice infini et de douleur tendre

Alors ici sur terre on erre le contre bas

Pour ne pas mourir d’amour au jour le jour

 

 

Et si le délire des hommes est humain

La raison entonne le chant du renouveau

Par de là les systèmes elle est objet

Non pas une fin ultime mais idéel

Permettant les croisements des buts

Entre folie et passion elle tisse son lien

Qui montre que donner vaut mieux que prendre

Et la raison donne sa pensée ultime

Car elle incombe au responsable de trouver le bien

Et le juste alors uniquement pourra advenir

Dans l’oraison d’une gloire inattendu

Elle se mesure au final par la béatitude

Consistant à croire qu’une vie bien menée

N’appartient pas à la reconnaissance sociale

Mais simplement à dire que si la mort existe

C’est pour pallier ces monstres de calcul

Qui ne veulent que le pouvoir et l’argent

L’histoire laissant parler l’esprit

A qui sait la comprendre sans la répéter

 

 

Visuelle dans l’espace le temps s’acharne

Et cambré sur l’asphalte les dieux médisent

Comme un non sens arraisonné là

Que l’homme découvre planté à rebours

Gisant l’impitoyable sort se fait divin

Nous sommes destinés aux confins de l’infime

Une fleur dans le crâne pousse à l’envers

Les racines dans les yeux moribonds et dédaigneux

Cachant le surplus d’exaltation guerrière

Par un pistolet agrippé au cœur

C’est le bannissement des pourvoyeurs de vrai

Car ici bas nul ne sait si la vie se permet d’être

Une course folle ou une ivraie à mort

Moi je me glisse lentement dans la plaie

Et vois que les artères s’effeuillent par milliers

Oraison d’une déraison la fleur dispose

Du parfum nostalgique d’un amour perdu

Tel celui qui nous laissa esseulé au monde

La terre s’abreuvant à son goût de cendres

 

Dans la rosée intime s’envolent les colombes

Une à une dispersée et c’est l’hécatombe

D’une myriade de flammes parsemées au centre

Pensée d’une danse dantesque au gré du paradis

Parce qu’en une seule voix chantent les damnés

Qui croisèrent de leurs pieds la terre enchantée

Falsifiant de leur nom la couronne sacrée

Alors le rat sorti tout droit de l’enfer

Commence dans la tourmente sa ronde

Pour les scélérats indignes du mot pacifique

Imaginant que d’eux les oripeaux claquants

Marcheront en colonnes l’épée tendue au front

Et diront d’une ultime croisade la tromperie de dieu

Nous pestiférés savons la vérité en raison

Nul ne trouve grâce auprès de son égérie

S’il n’a parcourue le désert d’outre tombe

Car rien ne s’achète mais tout se rend

Et au jour dernier nous mourrons ensemble

En laissant bruler le drapeau de nos rêves ensanglantés

 

La traversée intuitive dit bien l’oraison

Car en allant de valeur en rien

L’on tombe à foison hors raison

C’est que du juste l’on a perdu le son

Qui tintait en mesure dans l’antique maison

Alors à l’époque nouvelle c’est renouveler le sens

Par delà la polis et son étrange danse

Retrouver le goût de la Sophia belle

Celle qui hier disait du beau avec malice

Qu’il se trouve là dans le rythme des saisons

Un hiver toujours l’homme connaître

Pour au printemps renaître tel l’enfant prodigue

Et si la guerre est le pain du pauvre

Sachez savants futiles qu’on n’y gagne pas le sage

Car toujours sous les bombes étrangères

Se trouve cacher l’or de l’assoiffé

Tant qu’on ne saura pas l’avidité taire

Au pouvoir il y aura un roi qui veut plaire

Non pas pour le bien commun en sa terre

Mais seulement pour boire à l’eau de cette rivière

 

L’insuffisance des rondes noires

Au rythme soutenu comme un miroir

Détient le passé en acrostiche

Par le soupir qu’elles contiennent

Car si les vents sont d’emblée lourds

L’on s’abstient de chanter en leur foison

Abonde alors le temps de la rengaine

Hymne à l’absolu mais déjà antienne

A savoir qu’il faut accrocher la pause

Là où se contient l’interminable chute

Et apprendre que la raison s’ignore

Quand le bon ton devient trop brut

Ainsi en mille sons le violon s’aiguise

Et parle aux hommes à sa guise

Comme si l’époque suffisant à dire

Que la musique meurt sans nom

Quand dans une nation penche l’horizon

 

 

Un œil  pinéal

Qui voit l'incommensurable

La matière faisant bruit

L’espace n'est pas vide

Il y a de la musique partout

Interstellaire et ineffable

Comme si les dieux

Jouaient de la harpe

Ou de la flûte de pan

Mais ici sur terre

Le bruit est humain

et les vocables sonores

sonnent comme des parchemins

alors chantons les mots à l'envers

et l'on verra que la terre

parle la langue commune

celle du coeur et des prières

 

 

 

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